Sous mes doigts, les blessures enfouies se referment, les cicatrices s’effacent peu à peu. Des ressentis inédits émergent du corps apaisé. Les tensions se dissipent et la vie circule à nouveau, toute en puissance et légèreté. Voilà le miracle du massage ayurvédique.
Cet art, je le pratique depuis plus de huit ans de manière professionnelle avec celles et ceux qui m’ont fait confiance. Je le tiens de l’enseignement rigoureux que j’ai reçu de M. Kiran Vyass à Topovan Open University, dont je suis diplômée, ainsi que de M. Thierry Janseen à l’école de la posture juste, où je suis également diplômée et membre du collège des praticiens de la présence thérapeutique. De plus, j’ai acquis des connaissances lors des stages auxquels j’ai participé en Inde, en immersion profonde, dans la tradition et l’authenticité les plus pures.
En quoi les massages ayurvédiques, techniques indiennes ancestrales et reconnues, peuvent-ils nous aider à mieux être ce que nous sommes ? Leur vertu première est de nous conduire en douceur à renouer avec la nature profonde de notre être, à nous délivrer des noeuds de blocages nés du stress permanent que la vie quotidienne nous impose. L’immédiat fait que nous en arrivons à nous oublier nous-mêmes en ne vivant plus qu’à fleur de nerf. Puis, sous mes doigts, le massage vous libère.
Sûre de mon expérience, j’exerce mon art du massage ayurvédique avec une attention et une intention particulières. L’attention signifie que je m’adapte au rythme et à l’essence de l’autre car chaque être est différent. Je suis à l’écoute. Je lui rends la confiance qu’il m’octroie pour déceler par le toucher les points de tension engrammés dans le labyrinthe des tissus. L’intention est de réveiller la mémoire du corps, de faire parler son histoire. Sous mes doigts, selon un protocole éprouvé, je rétablis la circulation des flux dans une forme de communion respectueuse. Le corps se détend, lâche prise. Les tensions psychiques s’évaporent, l’âme rejoint sa place naturelle dans l’immensité rassurante du cosmos. Le temps est aboli.